18 janvier 2010

Pas vrai?!

♪«It’s all being served in your hands. Are you one of us?»

J’ai tourné et retourné la question dans tous les sens possibles et non, je ne comprends pas. Comment peux-tu oser dire que tu veux être entourée de gens vrais? Quand toi, tu n’es même pas capable d’être honnête avec la seule personne qui compte vraiment dans ta vie, toi-même, ta petite personne.

Les gens vrais sont difficiles à trouver m’as-tu dit un jour. De toute façon, c’est quoi ça des gens vrais? Parce que dans un sens, si on se demande simplement «qu’est-ce que la réalité?», tout le monde est vrai.

Vrai. Réel. Authentique. Véritable. (C’était pas un slogan de quelque chose ça?)

Authentique, voilà ce que tu voulais dire! (J’avoue l’avoir su depuis le début, j’avais juste envie de tergiverser dans le vide) Disons que dans le fond, quelqu’un de vrai, c’est quelqu’un qui est tout simplement lui-même. Réalises-tu que dans notre société ou la course à la performance domine, être soi-même est un obstacle en soi. Même toi t’es pas capable!

Des gens vrais comme moi! Non, mais, c’est formidable ce que tu m’annonces là! Je suis vraie! Victoire! Ça, ça veut dire qu’on peut être quelqu’un de vrai même quand on passe le ¾ de son temps à fuir la réalité dans sa tête, c’est magnifique! Mais qu’est-ce que je fais encore assise ici! Lolie, court vers la vie! (À lire sur un ton ironique si vous ne l’aviez pas déjà compris)

***

♪«The more I see I understand, but sometimes, I still need you»

J’ai comme un goût amer un peu poche qui me revient dans le fond de la bouche quand je pense à toi. Je trouve ça poche qu’au lieu de m’intégrer dans ton nouveau bonheur, tu m’aies tout simplement tassée. Pis viens pas me dire que c’est parce que tu n’en as pas eu l’occasion. Non.

Tu le sais ce que je pense. Tu me connais mieux que quiconque oserait dire qu’il me connait. Tu le sais que je trouve que tu vas trop vite de blablabla chu pire que ta mère! J’ai juste peur, j’ai juste peur que tu te pettes la gueule, y avais-tu pensé à celle là? Non.

Apelle-moi dont de temps en temps pour me parler de ton petit bonheur cristallisé que je trouve, je l’avoue, terriblement ennuyant. Parle-moi de ta petite vie de banlieusarde, plains-toi de ses habitudes alimentaires dégueulasses. Dis-moi que t’aimes ça quand il t’achète de surprises, quand il t’amène dans les soirées mondaines, quand il joue son rôle d’homme idéal à la perfection... à la limite, parle-moi de son char dont je me câlisse parce que tu l’sais que j’connais rien là dedans et que j’en ai rien à battre de sa haie de cèdres mais bordel, j’écouterais quand même parce que tu me manques.

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