4 janvier 2010

Décennie part 2

♪«Buy this car to drive to work, drive to work to pay for this car»

Ça fait 10 ans que j’ai quitté le domicile familiale. (Non, j’en reviendrai pas)

Le premier été que je suis revenue sur la côte-nord, je ne me suis pas trouvé d’emploi. En 2000, les cheveux rouges dans ma charmante ville natale, ce n’était pas très bien vu mettons. C’est pas grave, j’ai tondu des gazons, j’ai lavé des plafonds et j’ai peinturé le patio en écoutant les Beatles.

Deuxième et troisième été… oufff… ayant atteint le majorité, j’ai finalement été engagée comme étudiante à la compagnie minière. Super de bon salaire, mes amis étaient jaloux jusqu’à temps que je leur raconte en quoi consistait mon fameux emploi. Je changeais des lumières. Bâtard! Toute l’été je changeais des viarges de lumières. Juchée dans les plafonds sales d’une usine sale à respirer de la poussière de minerais toute la journée… toute qu’une vie! Après une brûlure au deuxième degré, une entorse au genou et une réaction allergique à un quelconque liquide qui tombait de la fournaise, mon patron à écrit dans mon dossier, ponctuelle mais lunatique. Va chier.

Quatrième été, l’usine, je l’ avais assez profond merci. Je suis restée à Québec, je me suis trouvée une petite job de vendeuse de linge que je continuâmes à temps partiel à mon retour à l’université. Après l’arrêt momentané de mes études, je commençai à travailler à la boutique à temps plein. C’est plaisant travailler sur la rue Saint-Jean, au total, j’y ai travaillé 4 belles années. Avec ma soif de monter les échelons, de vendeuse temps plein, je suis passée à temps plein responsable. Les propriétaire ont changés, il y a eut un remaniement dans le personnel, je suis devenue assistante-gérante. Comme la maudite folle de nouvelle gérante faisait pas sa job (à la place de te traîner des médicaments contre l’angoisse que tu laissais bien en vue dans ta sacoche, t’aurais dû te traîner des anti-psychotique avec du ritalin grosse vache!), elle est partie juste avant qu’on la mette à la porte. Je n’ai pas eut le poste de gérante, insultée, je suis partie.

J’ai donc hérité d’un poste de gérante dans la boutique voisine, oui oui, la porte juste à côté. J’aimais trop la rue Saint-Jean. Si j’avais su que c’était un cadeau empoisonné… si seulement. J’avais jamais le même horaire, je travaillais comme une folle pour une folle, je faisais absolument tout pour quelqu’une qui n’était visiblement jamais satisfaite. Vous savez, le genre de personne qui a ce don inné pour vous faire sentir comme une merde. J’ai tout donné ce que j’avais dans cette histoire pour finalement petter au frette après deux ans pas de fucking vacances. J’ai arrêté de travailler pendant presque un an et demi. J’peux tu vous dire qu’il était gras ce 4%.

Après mon année et demi de nombrilisme je me suis ressaisie. Je suis allée porter un CV, j’ai passé une entrevue et j’ai eut la job. Celle que j’occupe depuis plus d’un an. Réceptionniste dans ce charmant hôtel. Toujours dans le quartier historique. C’est beau, je suis bien et je suis finalement heureuse et comblée du côté professionnel. J’ai toujours cette manie de vouloir monter les échelons, mais ici des échelons, y’en a pas. On verra…

***

♪«All you need is love»

Ça fait dix ans que j’ai quitté le domicile familiale (j’vous ai dit que j’en reviendrais pas)

Oh ouache de ouache. Faire la récapitulation de ma vie amoureuse. J’vais vous faire ça comme une liste d’épicerie vous allez voir. On ne contera pas mes premières années de cégep, j’étais en amour avec tout le monde mais j’pognais pas, j’étais ben trop weird et j’aimais trop le fortrel.

1.Le gars qui était persuadé qu’une communauté secrète de lutins vivait dans les murs et faisait fonctionner la télévision. 4 mois, oufff…
2.Le soudeur snowboarder aux rastas vraiment relax encore en amour avec son ex. 1 mois.
3.Le gars qui existe pas. 8 mois… longue histoire pénible.
4.La vedette. 1 mois. Ben oui, j’ai sorti avec une vedette moi, j’ai plein de potins en plus… m’enfin.
5.Le gars qui faisait du beucycle qui parlait juste de beucycles. Les 4 mois les plus longs de ma vie à entendre parler de beucycles.
6.Le voisin d’en haut, maintenant appelé l’ex. 4 ans et demi… ben oui… faut croire qu’un moment donné on s’est aimé pour vrai hein!

Le tout parsemé d’aventures frivoles les plus inédites les unes que les autres. Mais là, c’est peut-être un peu trop croustillant pour vos petits yeux de lecteurs chastes à purs. Rassurez-vous, un soir où j’aurai trop bu de vin, j’vous en raconterai certainement des p’tits bouts. Comme le gars qui était obsédé par le fait qu’il trouvait que son pénis ressemblait à une grosse olive… y pouvait ben être sculpteur lui!

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