♪«If there was a better way to go the nit would find me»
J’avance, lentement, mais j’avance. Parfois, je me retourne, je regarde, j’observe, je conclue. Il faut s’avoir d’où l’on vient pour avoir une vague idée d’où on s’en va.
Quand je regarde devant, je n’anticipe pas, du moins, j’essaie. Un pied devant l’autre je sais où je vais à court terme. Le long terme et moi, nous avons une relation amour/haine des plus complexe. Chaque fois que j’ai regardé plus loin que le bout de mon pied, j’ai été déçue. Les prévisions me déçoivent ; MétéoMédia me déçoit beaucoup.
Il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où on s’en va.
Je n’ai pas oublié d’où je viens, mais je ne sais toujours pas où je m’en vais. J’avance, d’un pas plutôt incertain, j’avance. Souvent, je me retourne, je regarde, j’observe, je conclue.
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♪«I’ll make the most of it I’m an extraordinary machine»
Les machines à voyager dans le temps, moi, ça ne m’émoustillent pas. Back to the future c’était pas un mauvais film pour l’époque, mais un peu de réalisme s’il-vous-plaît. Je voudrais remercier particulièrement Marty McFly d’avoir brisé ma conception temporelle de la vie à un très jeune âge!!
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♪«I can’t help it, the roads jus rolls out behind me»
Combien de fois dans une journée on peut se projeter dans le passé? Je sais pas vous, mais moi, souvent. Si j’avais fait ci, si j’avais dit ça… blablabla, boring!
On peut bien regarder le passé, le critiquer autant qu’on veut mais reste qu’en bout de ligne, on ne peut rien changer. Ce qui est fait est fait, les choses dites resteront à tout jamais dites.
Maintenant, la seule chose qui reste à faire c’est avancer. J’avance parce que je ne peux pas reculer.
