27 décembre 2009

Aussi bien parler de la température...

♪«J’ai mauvais caractère. Surtout quand j’viens d’me l’ver. Pour me calmer les nerfs, j’avale quarante cafés.»

Après deux journées à avoir la tête dans l’cul, j’émerge. Merci d’exister caféine, merci, vraiment.

J’ai toujours eut de la difficulté à me lever. Toujours. Je pèse sur snooze à perpétuité tous les matins. Secrètement, c’est une vengeance subtile destinée à mon voisin d’en dessous qui écoute son viarge de techno jusqu’à 3h00 le matin. Comme j’ai la capacité d’endurer sa musique bâtarde jusqu’aux petites heures sans dire un mot, je me fais un devoir de lui rappeler que je travaille très tôt en laissant retentir mon des plus moins discret cadran de 4h45 à 5h50 chaque matin. Oh comme la vengeance est douce au cœur de l’indien.

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♪«Baby, I hate days like this. When it raaaiiiinnnn rain and rain and rain….»

Sérieusement, j’ai rien contre la pluie en générale. Mais la pluie en décembre, ça chie. Surtout là là, c’est vraiment torrentiel comme truc. De toute façon, je regarde ça tomber et je me dis que, d’une manière ou d’une autre, ça sera pire à 15h00.

Imaginez-vous donc que Dame Nature m’aime pas. Non mais, c’est vrai, c’est vraiment pas des idées que j’me fais et j’ai des preuves. Pourtant, je recycle, je ramasse les cacas de mon chien, j’utilise les transports en commun, je fais ma part des choses quoi!… Mais elle, à mon grand malheur, ne remarque rien.

Quand c’est rendu que le gars du resto à côté te demande à quelle heure tu finis ton shift quand y’annonce un orage dans la journée, me semble que ça parle tout seul!

Alors donc, les jours d’été, quand il fait super beau, ne vous surprenez pas s’il se met à pleuvoir soudainement vers les 15h00, c’est parce que je sors du travail et que je n’ai pas amené mon paramouille cette journée-là. Parce que, tsé ben, quand je l’apporte, y pleut pas!

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♪«So we walked and talked. Then we sat and talked»


Ouais, j’regarde ça vite de même, je suis vraiment en train de parler température. Habituellement, quand j’en suis rendue à ce stade, c’est vraiment parce que j’ai rien à dire et/ou parce que j’évite le sujet de ma vie personnelle avec mon interlocuteur et/ou parce que je n’ai rien à battre de la vie personnelle de mon interlocuteur.

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Bon, j’me suis faite voler ma poche de sel pour l’entrée de l’hôtel, ça va bien.

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