26 janvier 2011

Oh! Let me be your jellybean!

♪«Feels like it should. Feels like I could»

Celle-là, je ne m’y attendais vraiment pas. L’effet de surprise a été totalement réussi, bravo! Tu m’as déstabilisé au plus haut point. Tu as troublé mes pensées, mon mode de vie. Toutes mes barricades se sont effondrées. Les bras le long du corps, les yeux grands ouverts, la bouche béante, secouant la tête de gauche à droite en signe d’incompréhension. Oui, j’ai toujours de la difficulté à comprendre ce qui s’est passé.

Je croyais avoir déjà vécu le surréalisme, visiblement, je m’étais trompée. L’inaccessible est maintenant à porté de main et je tombe en bas de ma chaise. Pour moi, c’était tellement irréaliste que ce n’étais même pas une possibilité. Je te trouvais tellement loin. Loin de ce que je suis, loin de ma réalité.

Je ne pensais pas, jamais, avoir un certain impact dans ta vie. À vrai dire, je ne pensais même pas que tu étais au courant de mon existence. Pendant que j’étais occupée à fantasmer sur ton inaccessibilité, toi, tu fantasmais sur ma proximité. Pendant que je rigolais à gauche à droite en disant que je voulais être ta prochaine muse, toi, c’était la seule chose que tu demandais.

Tu m’as pris par surprise, j’en ai rit de nervosité. Tu m’as fait sentir comme une groupie qui se fait enfin remarqué par son idole. Un peu plus et je t’aurais lancé mes sous-vêtements! (Bon, ok, c’est un peu ça qui est arrivé... mais c’est pas de ça qu’on parle!)

***

♪«Nothing but blue skies»

Lolie devant l’irréalisme, l’éternel combat. Je retrouve ma vie, je retrouve ma personnalité. Je n’ai plus besoin de me fondre. Priceless!

Juste au bon moment. LE bon moment. Un plaster sul’bobo drette quand on en a besoin.

L’optimisme est revenu. J’ai recommencé à danser en faisant le ménage et à chanter en cuisinant. Maintenant, la seule chose qui nous sépare, c’est une petite semaine. Je suis heureuse, je mets mon ipod sur random et il m’envoie seulement des bonnes chansons, c’est un signe!

***

♪«Where do you live? Love is a place»

Moi, derrière mon comptoir, le sourire du matin. Moi, derrière mon comptoir, une journée comme les autres, un sourire comme les autres, une discussion parmi tant d’autres. Toi, de l’autre côté du comptoir, des jujubes.

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