3 janvier 2011

Le Motton

♪«Et je n’ai que mon âme, pour te parler de moi»

Ginette Reno et Natacha St-Pierre m’ont donné le motton ce matin. Ça va pas fort fort mon affaire. Je devrais syntoniser Radio Classique Québec à la place… Au moins, si j’ai le motton en écoutant Éric Satie, mon côté intello se sentirait beaucoup moins coupable.

Je me sens trahie. Une belle dinde qui t’a encore cru. Glou glou glou! Chaque fois que tu reviens, je t’ouvre les bras comme si tu n’étais jamais parti. Une belle dinde oui. Ça fait trois jours que j’ai le motton et que sans aucune raison apparente, mon cœur se sert et je sens comme une certaine angoisse qui monte en moi… angoisse ou pas, je ne sais pas trop ce que c’est.

J’ai déjà eu mal dans ma vie, mais là c’est différent. On dirait que ma mélancolie s’étend à toutes les facettes de ma vie. Une sorte d’amplification incontrôlable… je n’aime pas ça.

J’ai toujours excellé dans le camouflage sentimental, mais là, j’en peux plus, c’est comme trop. Tu m’en demandes trop. Je ne te comprends pas, je ne te comprendrai jamais. Autant je t’emmerde que tu me fais chier que j’aimerais tant te bannir de ma vie du revers de la main comme si rien n’était que bordel, chu pas capable. Chaque fois que j’essaie de m’éloigner un peu, tu reviens me chercher et moi, comme d’habitude, je retombe dans le panneau. Yo-yo de dinde oui!

Habituellement, j’aime rire de ce qui m’arrive. Juste en rire, dédramatiser quoi. J’ai rit de la mort, de la maladie, j’ai rit des hommes et j’ai rit de moi. Je pourrais me dire qu’au moins cette année au jour de l’an, y’a pas juste une dinde qui s’est faite fourrer mais bâtard, j’la trouve même pas drôle!!!

*Soupir de découragement*

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