26 octobre 2010

Pareille comme une tranche de fromage

♪«And I taste much better alone»

Bon, une affaire de faite... Encore une fois, je me retrouve seule comme un batracien dépressif. Qu’est-ce qui m’attend? Je ne sais pas... je ne l’ai jamais su de toute façon. Je n’aime pas me projeter vers l’avenir. J’ai appris de mes erreurs, la projection, c’est de la pire des merdes! Chaque fois que j’en ai fait, j’ai toujours été déçue. Comme je n’aime pas accumuler les déceptions, je m’abstiens de me projeter, c’est mieux pour mon moi-même.

Tout cette histoire me ramène, encore une fois, aux conclusions de base que j’ai tirées sur ma vie il y a de ça quelques années. On aime ça les gens foufous, ceux qui colorent nos vies, les gens imprévisibles, qui nous en font vivre l’inattendu, c’est dont ben l’fun avoir du monde de même dans notre entourage. Mais reste qu’en bout de ligne, le petit sac à surprise, personne ne veut faire sa vie avec!

***
♪«Now that you’re gone I can roll on to something good»

Oui, je prends ça rough. Y’en aura pas d’facile qui disent. C’est difficile de me dire de regarder devant étant donné que je n’aime pas me projeter. Bah, regarde tes pieds Lolie, tu verras bien où ils te mèneront.

C’est la larme à l’œil et le sourire en coin que je mets fin à tout ceci. C’est dans un élan d’optimisme que je dirai tout simplement que je continuerai ma vie. Je n’ai jamais su où je m’en allais, mais oui, je m’en vais quelque part. Quelque part où il fait bon vivre et où l’on m’acceptera pour qui je suis.

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